Nous aimons jeter du pain aux oiseaux dans notre jardin.
Nous n’en mettons pas tous les jours et notre jardin n’est
pas très visible parce que entouré d’une palissade.
Cependant, quand nous en mettons, les oiseaux ne tardent pas
à venir en masse, et notre pain disparaît très vite.
La réflexion m’est venue : mais comment savent-ils qu’il y a
du pain ? Je me suis mis à imaginer qu’ils priaient le
Seigneur du style : « Père Céleste, où as-Tu mis notre
réserve de nourriture pour aujourd’hui ? ». Je pense que ce
n’est pas si « idiot » que cela. Une chose est sûre, c’est
qu’ils ne s’inquiètent pas et probablement que leur
confiance en Dieu est à l’abri de tout doute.
Peut-être aussi que l’un d’eux aperçoit le pain offert et
qu’il ameute la « foule » ! D’un chant, que seuls les
oiseaux peuvent comprendre, il attire l’attention de tous
ses congénères. Cette image est peut-être encore plus belle.
Voilà qu’il trouve un « trésor de bénédictions » et qu’il
s’empresse de le partager avec les autres.
Quoi qu’il en soit, le Seigneur nous encourage à tirer une
leçon de l’attitude des oiseaux. Ses mots résonnent dans
notre for intérieur : Ne t’inquiètes pas ! C’est vrai, si
Dieu prend la peine de s’occuper du bien-être des oiseaux,
ne pensez-vous pas qu’Il s’intéresse à notre bien-être ?
J’en viens à la conclusion évidente que c’est ridicule de me
mettre dans tous mes états à cause de l’inquiétude ! Cela ne
me sert strictement à rien, sinon qu’à me rendre malade.
C’est décidé, devant la prochaine facture je vais dire à mon
Père Céleste : « Papa, où est la provision que Tu as mise de
côté pour honorer cette grosse facture ? ».
Bonne réflexion.
Ezéchiel 37 Ministères © Novembre 2017 |